Actualité Juive : « Ce qui frappe à l’entendre, c’est la justesse de son timbre captivant »
Josette-Léa chante l’amour
Article publié dans Actualité Juive du 13 mars 2003
Vous serez sans aucun doute captivé par l’interprétation que donne Josette-Léa Mimoun des grands classiques de la chansons française ou israélienne. Pour la découvrir, deux dates vous sont proposées au Baiser Salé…
La passion naquit sur le tard. Et c’est d’autant plus surprenant car à l’écouter, on pourrait croire que Josette-Léa Mimoun chante depuis toujours. Originaire de Tunisie où elle est née, elle arrive dès l’âge de quatre ans à Bordeaux. A plusieurs reprises, elle vivra en Israël avant de venir se réinstaller en France en 2001. Jusque là, rien ne la prédestinait à interpréter avec autant de justesse les chefs-d’oeuvre de la chanson française. Certes quand elle était enfant, Josette apprit le piano. Certes, elle chantait dans une chorale en Israël. Mais ce n’est qu’en 1998 qu’elle chante en « solo » pour la première fois, lors de la fête de la musique à Tel-Aviv. Et puis, la jeune femme attrape le virus de la chanson. Josette suit des cours de technique vocale et se représente de nombreuses fois dans les centres culturels, les théâtres, les café-concerts, les soirées privées… en Israël. En France, ce sera la même chose.
Son répertoire est d’abord celui des classiques de la chanson française comme Barbara, Brel, Ferré, Mouloudji, l’air de « Jules et Jim », « Les feuilles mortes », etc. Ce qui frappe à l’entendre, c’est la justesse de son timbre captivant. On se croirait replongé des dizaines d’années en arrière. Mais c’est aussi le répertoire de la variété israélienne qui l’attire. Cette musique, elle l’a rencontrée en Israël alors qu’elle avait 17 ans. L’écoute est d’abord distanciée et évoque pour elle des événements tragiques : les guerres ou la nostalgie. C’est encore une fois les classiques du pays qu’elle choisit d’interpréter dans la langue d’origine, ceux de Hava Alberstein, Rita, Aviv Guefen, Gali Atari ou David Broza…
Pour faire partager as passion, elle se produira en concert au Baiser Salé. Josette-Léa Mimoun confie : « j’ai besoin de communiquer par l’émotion avec les gens et de leur faire partager ce plaisir ». Alors, allons partager avec elle…
Sandrine Szwarc
Chansons françaises : le samedi 22 mars 2003 à 19h30. Variétés israéliennes : le dimanche 6 avril 2003 à 18h00. Au Baiser Salé : 56, rue des Lombards, 75001 Paris. Réservations : 01.42.33.37.71. Prix : 8€
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