J’ai l’immense plaisir d’être en studio avec Léa Mimoun, dont on annonce régulièrement les concerts sur Judaïques FM et qui est tous les mercredis jusqu’au 27 avril au Théo Théâtre à Paris avec un très joli spectacle sur Barbara.

Bonjour Léa, merci d’être avec nous. Ça fait longtemps que vous chantez Barbara…

Oui, je peux dire qu’elle m’accompagne depuis toujours. Je la chante depuis très longtemps et elle est devenue ces dernières années la part essentielle de mon répertoire.

Est-ce que vous avez eu l’occasion de la rencontrer dans votre vie ?

Alors, je n’ai pas rencontré Barbara, parce que j’ai grandi en province. Par contre, j’ai eu une rencontre assez inattendue à Tel-Aviv. Un soir où je faisais une soirée de gala, une dame est entrée dans la salle et m’a dit : « Bonsoir Madame, je suis la sœur de Barbara ».

Ça a été une rencontre complètement inattendue, émouvante, qui m’a déstabilisée pendant le concert.

Je ne savais pas que Barbara avait une sœur…

Dans la chanson « Mon enfance », elle parle de cette sœur, Régine, qui habite à Tel-Aviv.

Elle était émue de ce que vous faisiez ?

Je pense. Après le concert, c’est moi qui ai eu besoin d’aller la voir et elle m’a dit que les chansons de Barbara n’étaient pas évidentes, mais elle a surtout insisté pour me dire que ses chansons ne sont pas toutes nostalgiques et que je gagnerais à regarder dans son répertoire les chansons qui sont plus gaies. Parce que c’est quelqu’un qui avait énormément d’humour, tous les gens qui l’ont côtoyée le racontent.

Donc une passion pour Barbara, la personne, ses textes également.

Oui, c’est une très grande artiste. D’abord c’est autobiographique, chaque chanson raconte un petit morceau de sa vie, comme un puzzle, comme des nouvelles. Et puis les mots sont tellement justes, dans leur simplicité, dans leur justesse. Les gens jusqu’à aujourd’hui sont extrêmement émus d’écouter, de redécouvrir aussi pour certains les textes de Barbara qui nous touchent encore.