Léa Mimoun invitée de Judaïques FM pour la sortie de son premier album
J’ai le plaisir d’accueillir Léa Mimoun qui est venue ce matin pour nous parler de son album « Léa Mimoun chante Barbara et Erroll Garner », un recueil de cinq chansons, avec au piano Patrick Langlade. Un album très original. C’est vrai que Barbara, à chanter, ça n’est pas très évident. Vous le faites très bien, avec beaucoup de cœur. Alors, avant d’écouter des extraits de cet album qu’on trouvera bientôt dans de nombreux magasins, Léa pourquoi chantez-vous ?
Ah, la grande question ! A vrai dire, je ne sais pas, ça a été une pulsion qui s’est déclarée un peu à mon insu. J’ai travaillé de nombreuses années à l’Institut français de Tel-Aviv, j’étais à la médiathèque, entourée de musique, de toute la programmation culturelle. Et la fête de la musique, la première à Tel-Aviv, a été décidée dans le cadre de cet Institut français, le 21 juin 1998, il y a tout juste dix ans…
Et vous avez chanté pour eux à l’époque ?
Exactement, la première fois, j’ai chanté quelques chansons en français, que j’ai préparées en trois jours avec un super guitariste, et j’ai pris pour la première fois un micro. Depuis, je ne sais pas si je dois me poser la question mais je chante…
Vous chantez fort bien, d’ailleurs. Mais en fait ça vous a pris très jeune, depuis toujours vous aviez envie de chanter ?
J’ai été dans le monde de la musique très jeune parce que j’ai fait dix ans de piano, donc j’ai été baignée dans le côté un peu plus classique de la musique.
Ce qui est important. Une formation classique, pour la rigueur, c’est formateur…
Exact, je pense que ça a été la base de ma connaissance musicale, ça m’a beaucoup aidé après. J’ai fait un peu de chant choral aussi, en France et en Israël, parce que je suis également israélienne. Après j’ai mélangé un peu les deux, le chant choral et le chant en solo, puis j’ai laissé tomber le chant choral pour la chanson.
A quelle chorale avez-vous appartenu ?
J’ai chanté dans une chorale, pour ceux qui connaissent, du Matnas de Tel Aviv, de l’Université, qui s’appelait Famila avec un excellent chef de choeur qui s’appelle Ahouva Avimens, un professeur qui vient de Russie, qui dirigeait une très grande chorale en Russie et qui a crée un chœur très actif, avec un répertoire à la fois classique européen et folklorique israélien.
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